Aujourd’hui, de nombreuses personnes consultent pour un épuisement profond, souvent lié à une surcharge
professionnelle prolongée. Le burn-out n’est pas une faiblesse : c’est un signal d’alerte du corps et du psychisme lorsqu’ils ont été sollicités trop longtemps, trop intensément, sans réelle possibilité de récupération.
Quand le stress devient trop lourd
Le burn-out ne survient pas du jour au lendemain.
Il s’installe progressivement, souvent sans que l’on s’en rende compte, à force de :
- responsabilités accumulées,
- pression constante,
- rythme de travail élevé,
- manque de reconnaissance,
- conflits ou tensions au travail,
- difficulté à dire non,
- sentiment de ne jamais en faire assez.
Beaucoup de personnes “tiennent”, jusqu’au jour où quelque chose lâche — parfois brutalement.
Des symptômes anxieux et dépressifs souvent associés
Le burn-out peut se manifester par :
- une fatigue extrême qui ne part plus,
- une perte d’énergie ou d’envie,
- des difficultés de concentration,
- une sensation d’être “à bout”,
- des crises d’angoisse,
- des troubles du sommeil,
- une irritabilité inhabituelle,
- un sentiment de découragement ou d’effondrement,
- une impression de se déconnecter de soi ou de ses émotions.
Certaines personnes parlent d’un “mur”, d’un “plafond”, d’un “vide”, ou simplement d’un moment où elles ne reconnaissent plus leur manière de fonctionner.
Pourquoi consulter ?
Derrière le burn-out, il n’y a pas seulement un excès de fatigue : il y a souvent une pression interne, des exigences très fortes envers soi-même, une difficulté à poser des limites, ou un contexte professionnel devenu toxique.
La thérapie offre un espace pour :
- comprendre ce qui a mené à l’épuisement,
- reconnaître ses limites sans culpabilité,
- apaiser l’anxiété et les symptômes dépressifs,
- retrouver un rapport plus sain au travail,
- reconstruire progressivement son énergie et sa confiance,
- se réapproprier son rythme, ses besoins et ses ressources.
Se rétablir : un processus, pas une injonction
La sortie du burn-out ne consiste pas à “reprendre comme avant”.
Elle passe par :
- la reconnexion au corps,
- la réinstallation de la sécurité intérieure,
- la redécouverte de ce qui fait sens,
- l’apprentissage d’un équilibre nouveau, plus respectueux de soi
Chaque personne avance à son rythme, et il n’y a pas de “bonne manière” de guérir.
Le plus important est de ne pas rester seul(e) face à cet épuisement.
Retrouver un espace où respirer
La thérapie peut devenir un lieu où l’on se pose, où l’on se décharge, où l’on comprend et où l’on reconstruit.
Un lieu où votre fatigue, vos peurs et votre lassitude sont accueillies sans jugement, avec douceur et clarté.
Si vous vous sentez dépassé(e), vidé(e) ou au bord de la rupture, sachez que ce n’est pas “dans votre tête” : c’est votre corps qui vous appelle. Et vous avez le droit d’être soutenu(e) pour retrouver votre équilibre.