Les violences sexuelles — qu’il s’agisse d’inceste, d’agressions dans l’enfance, d’un membre de la famille, d’un
frère, d’une sœur, d’un père, d’un ami proche — laissent des traces profondes. Des traces parfois visibles… mais très souvent enfouies, mises à distance, minimisées ou même oubliées pendant des années.

Beaucoup de personnes que j’accompagne ne viennent pas pour parler de ce traumatisme.

Elles arrivent pour tout autre chose :

• un burn-out,
• des crises d’angoisse,
• des difficultés relationnelles,
• une fatigue inexpliquée,
• une phobie sociale,
• une impression d’être “à part”,
• un sentiment de vide ou de déconnexion,
• une vie affective douloureuse ou chaotique.

Et ce n’est souvent qu’au fil du travail que quelque chose se révèle, se rappelle, ou se relie.
Parce que le psychisme protège : il range, il oublie, il minimise pour survivre.

Quand un traumatisme ancien façonne encore la vie d’aujourd’hui

Les violences sexuelles touchent au cœur de l’identité, du rapport au corps, à la confiance, à la sécurité intérieure. Elles peuvent impacter :

• les relations affectives et intimes,
• la capacité à faire confiance,
• la perception de sa valeur,
• la gestion des émotions,
• l’anxiété, les peurs, les réactions “incompréhensibles”,
• le rapport au travail ou à l’autorité,
• la façon d’aimer et d’être aimé(e).

Même lorsque ces violences semblent “lointaines”, “banales”, “pas si graves”… leur empreinte peut continuer à agir silencieusement.

La thérapie : un espace où rien n’est forcé, rien n’est imposé

Dans mon cabinet, vous n’avez pas besoin de tout dire d’un coup, ni même d’en parler tout de suite.

Vous venez avec ce qui vous fait souffrir aujourd’hui : vos angoisses, votre fatigue, vos difficultés relationnelles, ce qui vous inquiète ou vous freine.

Le travail se fait à votre rythme, dans un cadre sécurisé, où chaque mot peut être posé quand vous êtes prêt(e).

Il ne s’agit pas de remuer votre passé, mais de comprendre en douceur comment il continue de vivre en vous… parfois à travers des symptômes que vous ne reliez pas à ces violences.

Retrouver de la sécurité intérieure

La thérapie permet de :

• redonner du sens à ce que vous traversez,
• apaiser la culpabilité, la honte ou le silence accumulé,
• reconnecter le corps et les émotions avec douceur,
• restaurer l’estime de soi,
• retrouver un rapport plus serein aux autres et à soi-même,
• se délier des schémas relationnels hérités de ce traumatisme,
• reconstruire une vie affective plus stable et plus libre.

Chaque histoire est unique, et chaque personne avance à son rythme.

Le but n’est pas de replonger dans la douleur, mais de retrouver un espace où vous pouvez respirer, comprendre et vous reconstruire.

Vous n’êtes pas seul(e)

Que ce passé soit clair ou flou, souvenir net ou sensation diffuse, banalisé ou jamais nommé… vous avez le droit d’être accompagné(e).

La thérapie peut devenir un lieu où ce vécu, même longtemps enfoui, cesse d’être un poids silencieux — pour laisser place à quelque chose de plus solide, de plus apaisé, de plus à vous.